Et si on jouait ?
« Au patronage, on joue et on prie »
Si la piété est la vie même du patronage, les jeux en sont spontanément le principal attrait, jouer étant un besoin vital de l’enfant ! Mais c’est aussi un moyen de grandir dans les vertus naturelles. L’on peut ainsi dire qu’au patro, en jouant, on apprend à « devenir meilleur ».
Sous la direction des Frères, le jeu est une école de bonne moralité. En effet, le jeu combat la mollesse, la paresse et l’oisiveté et favorise par conséquent la pureté du cœur, une saine imagination et le goût de l’action.
Dans une œuvre de jeunesse comme un patro, les jeux à courir sont donc souvent le meilleur délassement pour le corps comme pour l’esprit. Une œuvre où l’on joue bien est d’ordinaire une œuvre qui porte des fruits de vertu, au plan naturel et surnaturel.