Et si on jouait ?

« Au patronage, on joue et on prie »

Si la piété est la vie même du patronage, les jeux en sont spontanément le principal attrait, jouer étant un besoin vital de l’enfant ! Mais c’est aussi un moyen de grandir dans les vertus naturelles. L’on peut ainsi dire qu’au patro, en jouant, on apprend à « devenir meilleur ».

Sous la direction des Frères, le jeu est une école de bonne moralité. En effet, le jeu combat la mollesse, la paresse et l’oisiveté et favorise par conséquent la pureté du cœur, une saine imagination et le goût de l’action.

Les grands jeux de terrain surtout développent l’esprit d’initiative et de décision, tout en fortifiant la volonté en même temps que le corps. Ils fournissent l’occasion d’exercer la charité fraternelle et l’humilité, mais aussi le courage et l’esprit de sacrifice. Ils sont un très bon lieu d’observation pour les éducateurs que sont les religieux, et permettent de mieux connaître les défauts et les qualités de chacun.

Dans une œuvre de jeunesse comme un patro, les jeux à courir sont donc souvent le meilleur délassement pour le corps comme pour l’esprit. Une œuvre où l’on joue bien est d’ordinaire une œuvre qui porte des fruits de vertu, au plan naturel et surnaturel.

Quelques grands jeux de patro

Balles aux boucliers

Balle portugaise 

Ballon roi

Ballons foot-rugby

Barre en face

Corsaire 

Démineur 

Drapeau double

Drapeau simple

Gagne-terrain

Pies et belette

Six quilles

Thèque au pied

Voleur audacieux